Growth hacking, c’est un terme bizarre pour beaucoup de personnes, mais dans le monde professionnel, il a tout son sens, car il offre des solutions marketing afin d’améliorer rapidement les résultats des entreprises. Signifiant piratage de croissance en français, il a commencé à voir le jour l’année 2014. Pour bien comprendre le growth hacking, lisez attentivement tout ce qui va suivre.
La définition du growth hacking
Pour une bonne compréhension du growth hacking, il faut le décortiquer. Le growth optimise les ressources de l’entreprise en priorisant et en choisissant les meilleures idées tout en étudiant leur efficacité. Le hacking détourne le système à travers des logiciels d’automatisation, des astuces, des programmations, des scripts… La formation growth hacking consiste à élaborer et à mettre en place une stratégie qui permet d’avoir un développement rapide et fort, mais en déviant le système pour arriver à un résultat optimal avec le minimum de moyens humains et financiers. Concrètement, c’est le fait de déployer des méthodes qu’on appelle hacks pour démultiplier la croissance de l’entreprise. Le growth hacking repose sur des tests rapides de leviers de marketing digital afin d’exploiter ce qui marche le mieux et le moins cher. Cette technique permet d’expérimenter de nouveaux marchés, car son principe est de promouvoir une marque, un service ou un produit n’existant pas encore. Ensuite, il faut mesure l’enthousiasme des internautes. Les indicateurs clés sont le chiffre d’affaires, les parts de marché, le nombre de clients, le nombre de consommateurs… Le growth hacking est une nouvelle méthode mélangeant psychologie, copywriting, marketing digital, anthropologie, front-end développeur et back-end développeur. Ce n’est pas une technique de marketing, mais une nouvelle perspective de développement plus personnalisée.
Pour la petite histoire
C’est avec le boom des startups que le growth hacking est né. Elles ne disposent pas d’assez de moyens, mais elles souhaitaient avoir le maximum de clients. Leur objectif est d’arriver à une grande croissance en minimisant les coûts de communication et de marketing. Le terme « hacker » est utilisé à cause des techniques employées qui sont considérées comme non conventionnelles afin d’attirer les utilisateurs. Pour l’atteinte de la cible, ce concept se sert du schéma AARRR de Dave McClure : Acquisition par le référencement et les relations de presse, Activation par la création de comptes et le suivi des newsletters, Rétention pour faire revenir les clients par le mailing, Referral en prenant les utilisateurs comme moyens de communication (partage sur les réseaux sociaux, invitations…) et Revenue payer pour le service. Diverses techniques d’informatique et de marketing sont employées pour arriver à l’objectif de développement (web design, contenu web, SEO, SME, analyse de trafic, mailing, expérience client, Google Analytics, community management…). Ainsi, le métier mêle les missions d’un chargé en marketing et d’un développeur. Le côté psychologie entre en jeu, car il faut comprendre les utilisateurs pour les séduire donc, le growth hacker agit sur tous les niveaux de leur cycle de vie.
La formation pour devenir growth hackers
Le growth hacking s’est vulgarisé dans les startups, et actuellement, il se répand de plus en plus au sein des grandes entreprises afin de tester de nouveaux marchés avant le développement des innovations. Pour devenir un growth hacker, il n’y a pas encore de formation spécifique, car la majorité des growth hackers sont des self-made-man. Les formations de développement en programmation et en informatique permettent d’avoir des compétences techniques nécessaires. Afin de compléter le processus et de renforcer les connaissances, il est possible de faire du management digital, du marketing et de la communication. Les formations sont accessibles aux CEO, aux marketers, aux managers, aux startupes founders, aux consultants, aux business developpers, aux accounts managers and sales, aux product owners, aux digital consultants…