Lorsque l’on possède une véritable compétence, il ne faut pas hésiter à la mettre en avant, à la faire connaître de tous, mais surtout à en faire profiter le plus grand nombre, en particulier lorsqu’il s’agit de les régaler avec un produit de qualité. C’est dans cet état d’esprit que Jean-Louis Dourcy a, il y a aujourd’hui seize années, décidé de reprendre la malterie de Beloeil, la plus ancienne de celles que l’on peut encore trouver en Belgique. Loin de prétendre quoi que ce soit, il voulait avant tout tenter une aventure à laquelle d’autres s’étaient refusés, faute d’être assurés d’une certaine réussite. Tout était donc à construire, ou plutôt à remettre au goût du jour.
La passion du malt et de la bière
Quand on est viticulteur, ce n’est pas simplement que l’on aime à faire du vin et à le donner à boire aux amateurs, mais cela va bien plus loin : on aime être en lien étroit avec la nature, avec ce qu’elle est capable d’accomplir d’elle-même, mais surtout ce que l’on peut l’aider à accomplir. Pourquoi serait-ce différent avec la bière ? C’est avec autant de ferveur que Jean-Louis Dourcy, expert ès Malterie, en Belgique, s’est attelé à la tâche et a su relever un défi de taille : redonner à un établissement ancien un coup de jeune, et un peu plus encore.
La bière, un succès d’hier et d’aujourd’hui
Dans certaines régions de Belgique, de France ou d’Allemagne, on boit la bière du pays, c’est-à-dire celle qui est réalisée dans la région, par les brasseurs locaux et ce, depuis de longs siècles. Mais aujourd’hui la jeunesse aime à goûter les gastronomies et les saveurs du monde entier. Preuve en sont le nombre de voyages que les étudiants peuvent réaliser, en comparaison de ce qu’il était possible de faire pour leurs parents. Cette nouvelle génération d’amateurs de bières n’hésitent donc pas à faire des comparaisons, en goûtant de la bière provenant du monde entier, mettant ainsi en balance les qualités de chaque brasseur, d’où qu’il soit.
