Une entreprise doit pouvoir compter sur les personnes qu’elle a engagées pour leurs compétences. Un recrutement n’est jamais facile à mener à bien, tant il faut du temps et de l’énergie pour trouver les CV qui seraient intéressants a priori, mais aussi pour répondre aux candidatures que l’on reçoit après avoir diffusé une annonce en ligne sur un site dédié comme sur les réseaux sociaux. Dès lors, quand on fait le choix de recruter telle personne plutôt que toutes les autres, on s’assure que celle-ci, correspondant au profil requis, donnera le meilleur d’elle-même une fois qu’elle aura pris son poste en main. Pourtant ce n’est pas toujours le cas.
Les arrêts maladies abusifs
Certaines personnes, lasses de faire leur travail au quotidien et de respecter les horaires de l’entreprise, finissent parfois par démarcher un médecin, afin que celui-ci les déclare malades, inaptes à faire, pour un temps donné, ce pour quoi on les a embauchées. Comment faire alors pour s’assurer que ce collaborateur est bel et bien indisponible pour quelques jours ? On ne peut pas exiger du médecin ayant prescrit l’arrêt maladie de justifier ce dernier, du fait du respect du secret médical. On revanche on peut mettre en place une procédure pour faire contrôler l’arrêt maladie par un autre médecin, extérieur à tout cela. Ce dernier, lui, aura le pouvoir de procéder à une visite médicale, dont la conclusion confirmera ou infirmera les dires du premier.
Le système médical français
Ce qui est dommage, avec ce type d’abus d’arrêts maladies, c’est que l’on fait payer à la communauté sa lassitude ou son envie de prendre des congés sans en poser auprès de son employeur. En effet c’est l’Assurance Maladie qui règle les frais, c’est-à-dire qui se substitue à l’entreprise pour rémunérer la personne en arrêt. Parallèlement, l’entreprise, elle, perd une partie de la dynamique de la force de travail sur laquelle elle compte, légitimement, pour que son travail soit fait en temps et en heure.