Art africain et décoration intérieur exotique.
Au fil des siècles, l’Afrique était considérée comme un continent sans réalisations artistiques. Mais c’est à partir du 20e siècle que les artistes occidentaux en quête d’un nouveau mode d’expression ont commencé à découvrir le raffinement des objets d’art Africain et leurs sculptures.
Histoire de la découverte de l’art Africain.
D’abord, cet art est une mine inépuisable de créations et de pièces artistiques. Outre les bibelots usuels comme les statues, les masques et les figurines, il recense aussi d’autres œuvres comme les fétiches, les calebasses pyrogravées, les vases, les armes, les instruments de musique, les tabatières, les tabourets, les cuillères sculptées, les stèles funéraires etc. Ces objets peuvent être fabriqués ou sculptés en terre cuite, en bois, en bronze, en plaqué de cuivre et de laiton, en fer forgé etc. Ils proviennent des cultures africaines du Togo, Cote d’Ivoire, Ghana, Nigéria, Cameroun, Gabon, Ethiopie, Madagascar etc.
Pour en revenir à l’histoire de l’art Africain, c’est dans les années 20 que Picasso, Braque et Matisse ont fait une collection de « ces objets exotiques ». Ils deviennent par la suite leur source d’inspiration. Dans les années 30, des expéditions scientifiques ont été menés par les musées européens en vue de la collecte des objets artistiques et des cultures africains. Des collections entières de masques, de terres cuites, de mobiliers, de statues étaient acheminés en Occident. Cela était possible car les gouvernements africains n’ont pas jugé intéressant d’instaurer une politique de musée stricte. Ce transport illicite continue jusqu’en 1990 où une résolution de l’UNESCO a été créée pour la protection de ce patrimoine afin d’éviter leur disparation en Afrique.
Que représentent les masques et les statuettes en Afrique ?
Dans le continent, il faut savoir que ces objets ne symbolisent pas uniquement une force esthétique. Les indigènes ne s’émerveillent pas de leurs formes comme les Européens. Ils leur attribuent un rôle rituel. En effet, ces masques africains et statues sont utilisés pour la préservation de la vie sociale, politique et économique dans la société. Certains servent pour les rites initiatiques. On recourt à eux par exemple lorsqu’un jeune garçon passe à l’âge adulte, ou pour transmettre des pouvoirs occultes à certains hommes. D’autres ont été utilisé pendant les cultes. On leur confère alors le pouvoir de rendre fertile les terres ou les femmes. Certains autres servent aussi pour rendre hommage aux morts pendant les cérémonies funéraires.
Dans certaines tribus africaines, on peut trouver encore des sculptures royales et des curiosités uniques qu’on ne trouve pas dans les musées en France. Quelques-unes de ces statuettes représentent des bêtes, des têtes d’animaux, des êtres mythiques ou des figures abstraites.
Quant aux masques, ils ont des caractéristiques différentes selon leur provenance. Les indigènes peuvent se servir des raphias ou des plumes sur ces masques lors des cérémonies. Chez les Sénoufos, ils ont des motifs animaliers de caméléon, serpent etc. Au Mali, les masques de danse représentent des animaux de plus grande taille comme les antilopes, les singes, les lions etc.
Nous exposons sur notre galerie une grande sélection de pièces de collection grâce à nos contacts dans le continent. Vous pouvez vous approvisionner chez nous pour acquérir des beaux reliquaires, des objets en bronze, des statuettes, des bijoux, des tissus, des objets décoratifs etc.
Sur notre site, vous trouverez également d’autres objets d’arts décoratifs volumineux comme la « grande statuette Songyé de pouvoir et de prestige ». Cette sculpture mesurant 1 m 10 servait de protection au chef de village. Vous découvrirez également un autre art africain d’une étonnante splendeur, le grand tambour cérémoniel Baoulé dont la sculpture date des années 50. Ce tambour était utilisé autrefois pour les cérémonies rituelles.
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